Le trĂ´ne d’or du roi Toutankhamon est un chef-d’Å“uvre de l’art, une pièce unique, non seulement Ă l’Ă©poque des pharaons mais plus gĂ©nĂ©ralement une Å“uvre toujours admirĂ©e de l’histoire de l’art.
Le TrĂ´ne de Toutankhamon – Symbolique et Influences
   Le trĂ´ne en Égypte, comme dans de nombreux pays de l’Est, est un symbole d’autoritĂ© et de prestige. Six chaises ont Ă©tĂ© enterrĂ©es avec Toutankhamon dans sa sĂ©pulture, dispersĂ©es dans l’antichambre et la dĂ©pendance. Par ailleurs, pour les anciens Égyptiens, le trĂ´ne est l’emblème de la dĂ©esse « Isis », donc, celle qui est assise sur le trĂ´ne. Ainsi le pharaon est reprĂ©sentĂ© comme le fils d’Isis, il Ă©tait le Dieu Horus rĂ©incarnĂ©, donc le roi est sacrĂ©, le pharaon est imbriquĂ© dans l’histoire divine du trĂ´ne et de la destinĂ©e de l’Egypte.
Les cartouches du jeune monarque
Les fauteuils et trônes découverts par H. Carter
   Howard Carter a dĂ©couvert cinq autres trĂ´nes et chaises appartenant au roi Toutankhamon. En effet, ces trĂ´nes et chaises ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s Ă©parpillĂ©s dans l’annexe et l’antichambre de la tombe. Ainsi, le trĂ´ne d’or a Ă©tĂ© dĂ©couvert recouvert de plis de linceuls noirs dans l’antichambre du numĂ©ro de tombeau (KV62) du roi Toutankhamon sous le lit funĂ©raire d’Hippopotame.
Symbolique et influences
   On le sait aujourd’hui, Toutankhamon serait le fils d’Akhenaton lui-mĂªme. De plus, le style d’art de l’époque amarnienne est Ă©vident dans cette pièce par la reprĂ©sentation du disque solaire. Celui-ci domine la scène principale de l’arrière du trĂ´ne. De plus, il est la reprĂ©sentation de Dieu « Aton » qui avec les rayons du soleil se diffusant indiquent sa puissance. Ses rayons se terminant par des mains humaines pour reprĂ©senter l’association entre le Dieu « Aton » et son prĂªtre, unique sur terre (le Roi). Cette bĂ©nĂ©diction divine avait pour but de fournir au peuple dans son ensemble, Ă travers le corps de la famille royale, la vie et la prospĂ©ritĂ©.
De plus nous savons que le trĂ´ne de la tombe de Toutankhamon serait en fait celui d’Akhenaton lui-mĂªme. Comme en atteste des Ă©lĂ©ments de restauration fait sous le règne de Toutankhamon ainsi que l’ablation des tiges de roseaux sous le trĂ´ne causĂ©e par le jeune monarque avec des pieds d’enfant car ayant des jambes trop courtes pour le fauteuil royal.