La justice et l’administration dans l’Égypte ancienne
De l’omniprésence de Maât découle l’importance que les égyptiens accordèrent à l’équité. Ainsi voyons ce qui définit l’importance de la justice et l’administration dans l’Égypte ancienne.
Si pharaon est l’intime de la déesse Maât, son fils spirituel, le vizir, en est le bras agissant.
Grâce à l’union de Pharaon et Maât, justesse divine inaltérable, Pharaon peut promulguer les “décrets” (oudjou). Ainsi le vizir et son administration ont pour devoir de faire appliquer.
C’est pourquoi la fonction de vizir est “amère comme le fiel”, car il se heurte sans cesse aux malversations et bassesses humaines.
Au bas de l’échelle, les “lois coutumières” (hepou), qu’il faut périodiquement réformer. Dans la mesure où elles deviennent archaïques et injustes. C’est notamment ce que fit un grand législateur le pharaon Horemheb.
Homme et femme, pauvre et riche sont égaux devant la loi; en l’absence d’avocats, chacun plaide sa cause devant le tribunal du village puis, si nécessaire, devant celui de la ville la plus proche.
Les tribunaux siégeaient souvent à la porte des temples. Serment et parole donnée avaient une valeur considérable, à commencer par celle du vizir.
Le texte des “devoirs du vizir” montre à quel point la fonction était considérée comme vitale et sacrée pour le bien-être du pays.
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